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Observatoire data 2021 : La culture data au sein des entreprises

25 janvier 2022

culture data

Cette année, ce n’est pas une mais bien 3 régions de France qui ont droit à un observatoire data qui apporte des éléments de réponse aux questions sur les enjeux, les problématiques et les thèmes liés à la mise à profit des données en entreprise.

Suite à l’engouement rencontré lors de la première édition 2020 en région Occitanie, Datasulting s’est entouré de partenaires-clés pour interroger plus de 500 TPE, PME et ETI sur 5 axes : potentiel data, stratégie data, gouvernance, compétence et culture data. Et vous dévoile une étude inédite, l’Observatoire de la Maturité Data des Entreprises 2021 en Île de France, Auvergne-Rhône-Alpes et Occitanie.

Quels sont les enjeux data d’avenir pour les entreprises ?

Pour Datasulting et ses partenaires, la culture data des collaborateurs de l’entreprise est un des enjeux majeurs, les outils devenant de plus en plus accessibles par les entreprises. Un constat réalisé sur la base des réponses qui mettent en exergue le fait que seulement 14% des entreprises ont mis en place des actions de sensibilisation valorisant l’usage des données pour leurs métiers.

  • Comment acculturer les équipes à la data ?
  • Quels enjeux pour les métiers de demain ?
  • Comment le Chief data Officer peut-il embarquer ses équipes?

Notre objectif, à travers cette étude, est de démystifier l’usage des données en entreprise, d’identifier les freins et le niveau de culture data. On constate qu’1 répondant sur 2 (53%) a encore un niveau très faible niveau de connaissance despossibilités offertes par l’exploitation des données.

Gaël Philippe,Président, co-fondateur de Datasulting

L’Observatoire data, la culture data en quelques chiffres

Observatoire data 2021
  • Seulement 7% des répondants affirment avoir intégré la data dans toutes leurs réflexions et structuré la culture data en interne.
  • Seulement 14% ont mis en place des actions de sensibilisation valorisant l’usage des données pour leurs métiers.
  • Seulement 14% ont formé leurs collaborateurs autour des usages et/ou des outils en lien avec les données.
  • Seulement 43% des décideurs affirment connaître le sujet de la data (Big data, Intelligence Artificielle, BI/ Décisionnel…) et savoir en parler.

Une des informations clefs à retenir de cette édition est que les entreprises sont une minorité à avoir travaillé sur la sensibilisation des collaborateurs aux enjeux de la data. Une culture data qui passe par l’implication du management et de la gouvernance d’entreprise pour instaurer un climat de confiance, sensibiliser les collaborateurs et obtenir l’alignement des valeurs.

La culture data : un enjeu d’avenir

Au global, l’étude permet de constater que 62% des collaborateurs ont un niveau faible de sensibilisation aux sujets data. Mais comment engager des collaborateurs s’ils ne comprennent pas les enjeux et opportunités liés à la valorisation des données ?

L’un de nos clients, EBP Informatique est en cours de construction de sa stratégie data et en est à l’étape de l’acculturation des collaborateurs.

Culture data : le cas client EBP étape par étape

EBP, partenaire de L’Observatoire data, est un éditeur français de logiciel de gestion depuis 35 ans avec plus 500 000 clients. EBP travaille avec Datasulting depuis 2019 pour désiloter la donnée et réussir à mieux piloter la performance

Un travail d’acculturation à la data doit être mené de front à la fois sur :

  • les décideurs qui définissent la stratégie de l’entreprise et impulsent la démarche data.
  • les collaborateurs car s’ils ne sont pas engagés/impliqués dans les projets data, l’entreprise peut seretrouver face à des résistances, des mauvais usages des outils, des problèmes de qualité des données.

Ce déficit de culture data peut donc impacter à la fois les décisions initiales (en matière de technologie, de choix de partenaires, de dimension du projet, de budget…) mais aussi la mise en oeuvre des projets, voire ralentir la performance des actions menées au sein de l’entreprise.

Véronique Vaslot EBP éditeur de logiciels

Veronique Vaslot, nous explique la problématique principale que son entreprise avait :

« Chez EBP, la donnée était silotée, chaque service réalisait ses propres tableaux de bord et KPI, c’était chronophage et constituait un fort risque d’erreur.« 

Elle nous explique les étapes qu’elle et son équipe ont mises en place afin de développer la stratégie data-driven :

  • Le premier enjeu a donc été d’assurer la qualité de la donnée via la création d’un référentiel de données commun à toute l’entreprise, un data lake alimenté par des données fiables et non altérées.
  • Puis de changer les habitudes de travail des équipes afin qu’elles n’utilisent plus que ce data lake comme source de données
  • Et enfin, les former à l’utilisation du logiciel de visualisation de données (notamment Power BI de Microsoft), pour qu’elles s’approprient l’outil sur la durée.

Un travail de la data sur la durée, qui a déjà commencé à porter ses fruits en seulement deux ans avec de véritables améliorations des process, des actions de marketing automation mises en place et un meilleur suivi des marges grâce à la qualité des rapports générés.

L’étape d’après, et pas des moindres, est l’acculturation des équipes : « Nous lançons en 2022 notre projet d’acculturation data avec la création d’un kit de communication interne à destination des équipes. Nous allons définir un référent dans chaque équipe, capable de retraduire ce que veulent les équipes métiers et d’infuser la culture data auprès deces mêmes équipes. » Véronique Vaslot

La donnée ne doit pas prendre le pas sur l’humain

Pour près de 23% des répondants à l’étude, la donnée ne doit pas prendre le pas sur l’humain.

Ce à quoi, Véronique Vaslot répond : « La data fait peur. Pourtant la data n’est pas un cerveau humain, elle n’est pas capable de prendre des décisions complexes, ni de comprendre le métier. Elle permet surtout d’automatiser des tâches basiques. Lors de la centralisation des rapports au sein du pôle data, il y a parfois eu des craintes que la data vienne remplacer le travail de l’humain. La data est en train de métamorphoser le fonctionnement de l’entreprise et nous permet de mieux utiliser notre temps productif. Malgré cela, il y a énormément de choses que l’IA ne peut pas prédire, l’intelligence et l’expérience humaines sont toujours nécessaires pour comprendre, faire des liens de causalités et exploiter pleinement la data. »

Ils en parlent dans la presse

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